(21/01/2017) Petit tour chez nos voisins Pierrelatins à la découverte de ce lavoir dont j'étais persuadé depuis toujours que la toiture provenait de la halle, aujourd'hui disparue (1970) qui se trouvait non loin d'ici, sur la place Xavier Taillade...encore un lavoir sans eau, triste mais à l'époque d'aujourd'hui la prévention des risques et la responsabilité des autorités locales doivent surement y être pour beaucoup dans ce choix de laisser ce lavoir à sec...
Le Lavoir de Pierrelatte (26), route de Bourg-Saint-Andéol (07) et sa source d’approvisionnement, 1821.
Le lavoir de Pierrelatte constitue un lieu de réunion publique informelle mais en principe réservée aux femmes. On y lave le linge mais surtout on y rince. En 1933 encore, la commune dispose de trois lavoirs publics, deux autres lavoirs, aujourd'hui disparus, sont aménagés place du champ de Mars et place du Fanjas en 1922 et 1933.
Seul subsiste aujourd'hui le plus grand des trois situé le long de la route de Bourg-Saint-Andéol. On ne connaît pas l'antériorité exacte d'un lavoir en cet endroit, probablement vers 1780. En 1691, elle est encore la seule fontaine publique de la cité.
La source ou « fontaine d'eau vive » qui jaillissait sur son côté est, est nommée comme telle déjà au XVe siècle. Le lavoir et la fontaine font l'objet de réparations en 1809 sous le 1er Empire. La fontaine est probablement le point principal d'alimentation en eau potable pour la Population au même titre que le Grand puits sur la place du même nom.
En 1821-1822, le lavoir est agrandi. Il peut dès lors accueillir jusqu'à 40 lavandières. Il est couvert en 1863. Les piliers de soutien de sa toiture sont construit en pierre dite de Saint-Restitut, commune voisine.
Une importante réfection est effectuée en 1907-1908. La fontaine ne coule plus de nos jours. Le lavoir a perdu aussi toute fonctionnalité excepté lors d'une fête locale il y quelques années où le spectacle des Lavandières draina un nombreux public.
L'eau s'évacue vers l'Ouest dans un petit cours d'eau appelé "Petite Berre" ou "Berre de Sérignan" nourri de sources de la plaine du nord-ouest. Plus au sud, il rejoint le béal des moulins avant de disparaître dans le Rhône.
Le premier lavoir en ce lieu remonterait à 1870. Il utilise peut-être déjà les eaux d'une fontaine d'eau vive voisine. En 1691, elle est encore la seule fontaine publique de la cité. Le lavoir actuel résulte de réparations en 1821. Il est doté de quarante places. Les piliers de soutien de sa toiture, en pierre dite de Saint-Restitut, datent de 1963. L'eau s'évécue vers l'Ouest dans un petit cours d'eau appelé "petite berre" ou "berre de Sérignan" nourri de sources de la plaine du nord-ouest. Plus au sud, il rejoint le béal des moulins avant de disparraître dans le Rhône. Deux autres lavoirs, aujourd'hui disparus, sont aménagés place du champ de Mars et place du Fanjas en 1922 et 1933.