(Aout 2016) Visible de la nationale 7 ou de l'échangeur de Montélimar, écrivent ils, c'était sans compter sur la pousse des arbres, pour ma part j'ai découvert l'existence de ce mémorial par hasard, en cherchant sur Google Map un point de chute pour une ballade du weekend, ce jour là le but était Mirmande, l'occasion d'aller voir ce site tout proche de plus prés.
D'une hauteur de seize mètres, le monument représente, stylisé, le contour géographique du département. Il symbolise la Drôme debout. Vu sous un angle différent, il suggère, toujours stylisé, la silhouette d'un fusil‐mitrailleur.(Au second plan, les cheminées de la centrale nucléaire EDF de Cruas)
Le nombre total des morts figurant sur le mur dominant le mémorial s'élève à 1490, répartis comme suit : - Résistants de la Drôme morts pour la France : 855 - Résistants de l'enclave du Vaucluse morts pour la France : 53 - Soldats des États-Unis d'Amérique tués entre le 20 et le 30 août 1944 : 221 - Déportés de la Drôme qui ne sont pas revenus : 335 - Aviateurs français et alliés tombés lors d'une mission : 26
Le coût du Mémorial s’est élevé à 170.000 €. La réalisation a été assurée par Pierre Traversier, architecte à Valence, Yves Senut, graveur à Valence, Yves Milliat entrepreneur à Montéléger.
Depuis l'inauguration du monument, de nouveaux noms de résistants, de déportés ont été répertoriés. Des corrections devraient donc être apportées.
Le mémorial a été inauguré le 3 septembre 1995 par Bernard Coquet, préfet de la Drôme, Jean Mouton, président du Conseil général, Guy Lockton, consul général de Grande‐Bretagne à Lyon, Michel Poniatowski, ancien ministre, parachuté dans la Drôme le 1er août 1944, Jean‐Pierre de Lassus Saint‐Geniès ("Legrand"), ancien chef départemental des FFI de la Drôme
Situation géographique : A "Les Reys de Saulce" prendre direction Mirmande et de suite à droite, le chemin est bien indiqué.