(5 Juin 2016) Des balais qui sèchent sur un trottoir en bordure de la nationale 7, il n'en fallait pas plus pour faire la renommée du petit village de Lapalud dans le Vaucluse.
Mais çà, c'était avant la construction de la déviation de le RN7 (1957), petite ballade dans ce village prés de chez moi à l'occasion de la 1ére édition de la fête des balais les 4 et 5 juin 2016.
Il y a environ une centaine d’années, commença la grande aventure du balai. Un habitant rapporta de Caderousse, quelques centaines de graines de sorgho qu’il planta dans sa propriété. Une paille spéciale très souple fut récoltée.
Aux coins des âtres, les familles se mirent à la façonner. Lapalud petit à petit, se fit un nom et une renommée, grâce à ses balais. Puis, avec de nombreuses commandes, vint la prospérité. Durant les mois d’été, le défilé de la clientèle ne cessait guère. Littéralement, les balais s’enlevaient comme des petits pains. Les vendeurs citaient avec fierté, les noms de la reine Juliana, de Churchil et de Poujade qui s’étaient arrêté à Lapalud…
Dans les années 1920, il y a quatre établissements qui fabriquent des balais, on en compte une dizaine à la Libération. Sur le cours des Platanes s’installèrent des étalages multicolores, après qu’un lapalutien, Maurice Deslias qui s’intitule l’inventeur du balai en couleurs eût converti des milliers de balais, brosses et plumeaux en agréables billets de banque.
La nouvelle de la construction de la déviation de la Nationale 7 ne fut pas accueillie à bras ouvert à en croire les articles de presses de l'époque.
Les derniers témoins de ce passé, les murs gardent les traces du passé qu'il serait peut être bon de sauvegarder.
Le début La culture du sorgho remplace celle de la garance et de la vigne et l'élevage du ver à soie Autrefois, Lapalud était couvert de forêts de mûriers et on cultivait la garance pour tein...
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