(23/09/2018) Marseille, non pas celle de l'OM , il n'y a pas que l'OM dans cette ville, heureusement d'ailleurs, non, Marseille la ville est son riche patrimoine ou je suis de passage en ce dimanche, car c'est une journée ou il est possible de circuler sans ce faire traiter de "Parisiens" par les autochtones, après une ballade du côté du Vallon des Auffres, il faut se diriger vers la "Bonne mère" étape obligée bien évidement...Notre-Dame de la Garde est depuis le Moyen Âge considérée comme la gardienne des marins et des pêcheurs.
Notre-Dame-de-la-Garde , souvent surnommée « la Bonne Mère », est une des basiliques mineures de l'Église catholique romaine.
Située sur un piton calcaire de 149 mètres d'altitude surélevé de 13 mètres grâce aux murs et soubassements d'un ancien fort.
Au sommet d'un clocher carré de 41 mètres de haut surmonté lui-même d'une sorte de tour de 12,5 mètres qui lui sert de piédestal, se dresse une statue monumentale de 11,2 mètres de la Vierge à l'Enfant réalisée en cuivre doré à la feuille
La statue se compose en fait d’une structure en cuivre recouverte d’une couche de dorure . Haute de 11,20 m (23,70 m avec son piédestal), elle ne pèse pas moins de 9 796 kg. Ce poids conséquent aurait pu être un problème lors de sa mise en place. Afin d’y remédier, la statue fut réalisée en quatre tronçons qui furent ensuite assemblés.
En 1870, six ans après l’inauguration de la basilique, fut érigée au sommet du clocher une statue monumentale représentant la Vierge à l’Enfant. Œuvre de l’artiste Eugène Lequesne, elle fut réalisée par l’entreprise parisienne Christofle et Bouilhet selon une technique novatrice appelée « galvanoplastie ». Des moules sont plongés dans un bain de sulfate de cuivre, dans lequel on fait passer un courant. Les particules de cuivre se déposent alors sur les parois de ces moules.
Un escalier intérieur a été installé afin de pouvoir en assurer l’entretien. Cela amène à 16 tonnes l’ensemble de cette statue. Livrée aux intempéries et au sel marin, elle doit être redorée tous les vingt-cinq ans.
La pierre utilisée pour la construction, notamment celle de couleur verte en provenance des environs de Florence, s’étant révélée sensible à la corrosion atmosphérique, il a été nécessaire d’entreprendre de 2001 à 2008 une longue et minutieuse restauration qui a également porté sur la rénovation des mosaïques, endommagées à la Libération par les impacts de balles et noircies au fil du temps par la fumée des cierges.
Isaïe, prophète de l’Ancien Testament, avait annoncé dans des temps troublés par la guerre et les conflits politiques la naissance exceptionnelle d’un roi qui conduirait le peuple vers la paix. « Voici que la jeune femme (la Vierge) est enceinte et enfante un Fils. Elle lui donnera le nom « d’Emmanuel, Dieu avec nous ».2Jean est celui qui a écrit le quatrième évangile. Il a été appelé comme Pierre, André et Jacques son frère pour être avec Jésus. Il l’a suivi du début jusqu’à la fin. S’il est représenté ici à l’entrée de la basilique, c’est qu’il nous a donné un témoignage unique au moment de la mort de Jésus.
Dès l’arrivée sous le porche de la basilique nous sommes accueillis par la mosaïque de l’Assomption. Cette mosaïque traduit l’accomplissement de la vie de Marie qui, selon la foi catholique, a été élevée au ciel dans la Gloire de son Fils.
Les trois coupoles de la nef brillent par les étincelantes tesselles à feuilles d’or. On remarquera la richesse des décorations et la variété des coloris. Entourées chacune de quatre médaillons, elles s’offrent comme un magnifique livre d’images de l’histoire sainte. En effet les bandeaux blancs qui les surmontent, écrits en grec ou en latin, comportent des citations de Pères grecs et d’auteurs spirituels d’occident qui lisent cette histoire et ces évènements bibliques à la lumière de la présence de Marie. dans les bandeaux bleus on peut lire le nom de l’auteur de la citation.
La pierre utilisée pour la construction, notamment celle de couleur verte en provenance des environs de Florence, s’étant révélée sensible à la corrosion atmosphérique, il a été nécessaire d’entreprendre de 2001 à 2008 une longue et minutieuse restauration qui a également porté sur la rénovation des mosaïques, endommagées à la Libération par les impacts de balles et noircies au fil du temps par la fumée des cierges.
Sur le parcours du chemin de Croix ce groupe sculpté : Le Christ et sainte Véronique, fut érigé en hommage aux missionnaires. Ils furent nombreux entre le milieu du XIXème siècle et celui du XXème siècle à partir vers l’Orient et l’Afrique après s’être confiés à Notre-Dame de la Garde. Le geste de compassion de Véronique sur le visage douloureux du Christ voudrait symboliser l’action des porteurs de l’Evangile envers l’humanité souffrante.
Véritable palladium de la ville de Marseille, Notre-Dame de la Garde est depuis le Moyen Âge considérée comme la gardienne des marins et des pêcheurs.
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Le symbole de Marseille : la Vierge du clocher
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