(03/03/2019) Les Baux De Provence, il y a un bon moment que je me devait d'y retourner, un premier passage il y a plus de 20 ans ne m'avait pas laisser un souvenir impérissable, dans mes souvenirs c'était un peu comme l'ouverture du rideau d'un grand magasin Parisien un jour de solde, une cohue indescriptible...et comme Madame ne connaît pas ce site, le bon samaritain que je suis à décidé de faire un effort...c'est parti.
...5.00 euros l'heure de parking, début Mars, je ne peux pas dire que la ballade se présente bien, ils nous prennnent pour des "ricains" dans ce bled, d'autant plus qu'il est complet ce parking, mauvais présage.
Il faut bien reconnaître que de loin, il a du cachet ce village perché avec ces immenses remparts du château.
Les ruines du château vu du chemin d'accés, bien perché sur son rocher, un point de vue idéal pour attendre l'ennemi éventuel.
Cette fenêtre est l'unique vestige d'une demeure dite « logis de Brisson-Peyre », du nom du bourgeois qui l'acheta à ses premiers propriétaires, édifiée durant le troisième quart du XVIe siècle par Claude de Manville, fils de Claude de Manville, capitaine-viguier des Baux, et qui constituait une dépendance de l'Hôtel de Manville. La demeure servit sans doute de temple protestant, comme peut le laisser supposer la devise calviniste gravée au-dessus de la fenêtre : « Post Tenebras Lux » (« Après les ténèbres, la lumière »). Il y avait en effet au XVIe siècle de nombreuses communautés réformées en Provence, comme à Arles, Les Baux, Tarascon, Saint-Rémy-de-Provence... Les Manville eux-mêmes étaient protestants de longue date. La présence à l'époque de nombreux protestants aux Baux s'expliquait par la tolérance du Baron des Baux. La fenêtre « Post Tenebras Lux » fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 25 juillet 1905.
Jusqu'au 18éme siècle, la chapelle servit régulièrement de lieu de réunion à la confrérie des cardeurs de laine et des tisserands, d'ou le nom donné à la chapelle "Saint Blaise", étant le patron des cardeurs de laine. Comme les trois autres chapelles Saint Vincent et Saint André dans le village, Sainte Catherine la chapelle du château, la chapelle Saint Blaise présente les caractéristiques des édifices romans de Provence.
Les travaux de remise en état de l'hôpital des Baux, dit de Quiqueran, constituent une anticipation sur les interventions au sud. Il présente un intérêt de tout premier ordre qui est à la fois architectural et historique. Avec celui de Brignoles (var), l'hôpital des baux est un des rares exemples d'architecture hospitalière de la Renaissance en Provence.
Un "Trébuchet",Il s’agit d’un engin de siège qui a été utilisé au Moyen Âge, soit pour détruire la maçonnerie des murs, soit pour lancer des projectiles par-dessus les fortifications. Il est parfois appelé « trébuchet à contrepoids » afin de le différencier d'une arme plus ancienne qu’on appelait « trébuchet à traction », une version primitive de l’engin où la force de propulsion était fournie par des hommes et non par un contrepoids.
Une belle vue sur les Alpilles, le macif s'étend d'ouest en est entre Tarascon et Orgon sur une superficie de 50 000 hectares, et sur seize communes
Charles Henri Rieu, dit Charloun Rieu est né à Paradou le 1° novembre 1846. Il était de famille nombreuse et de condition très modeste. Poète du terroir mais aussi simple ouvrier agricole, il voyageait de mas en mas au gré des récoltes. Charloun Rieu est célèbre grâce à ses poèmes et chansons de langue provençale « Les Chants du terroir » qui paraissent en 1897.
Privilége seignieurial, construit et entretenu par les seigneurs de Baux, le moulin à vent était à la disposition de tous. Dans ce lieu propice à la rencontre et aux échanges, les paysans venaient avec leurs ânes chargés de blé et repartaient avec de la farine contre paiement d'un droit d'usage. Ce moulin fut construit sur un promontoire trés exposé au vent, aprés la destruction, par le maréchal de Vitry, en 1632, de tous les moulins du château et du village. Il est fidéle à l'image traditionnelle de la Provence de Frédéric Mistral et d'Alphonse Daudet.
Le site du château des Baux offre également un superbe panorama typiquement provençal : les oliveraies, la garrigue, les Alpilles. Par temps clair, la vue s'étend jusqu'à la mer Méditerranée.
Le château a été érigé au XIe siècle, pour les seigneurs de Baux. Durant les XIIe et XIIIe siècles, Les Baux furent un lieu important entre culture et politique de la Provence médiévale du fait de la puissance de la famille régnante, bien que souvent frappés par les guerres locales, notamment les guerres baussenques qui firent rage entre 1145 et 1162 pour la succession de Provence
Une découverte pour moi que ce plan incliné dallé. La ville haute des Baux n'avait ni puits, ni sources, des citernes privées ou publiques recevaient les eaux pluviales.
Par la porte d'Eyguières, ou porte de l'eau, on allait chercher l'eau dans le vallon au lieu-dit Carita. En 1868, une citerne de 882 m3 fut construite sur la place de l'église Saint-Vincent. Les eaux pluviales étaient receuillies par ce plan dallé ou impluvium, d'une surface de 30 ares, soit environ 3000m2
Ici reposent dans l'attente de la bienheureuse ressurection les religieux, les pelerins et les fidéles dont les restes ont été retrouvés au cours des travaux de restaurations sur le site
Le monument aux morts des Baux De Provence: AQUESTI DI DAUS SOUN MORT PER LA FRANCO 1914-1918 À LA MÉMOIRE DE CELLES ET CEUX QUI SONT MORTS PARTOUT DANS LE MONDE POUR LA FRANCE ET POUR LA DEFENSE DE LA LIBERTÉ
Le musée des santons qui retrace l'histoire des ces personnages provencaux, certaines vieilles piéces sont vraiment magnifiques dans les précisions des détails, en plus l'entrée est gratuit, chose rare sur ce plateau!