(09/08/2021) En garant ma voiture je savais qu'elle allais m'en faire baver et que j'allais transpirer pour visiter cette belle dame, raison pour laquelle je n'ai pas pris mon blouson. Bien perché tout en haut de la colline Saint-Eusèbe, elle n'est pas à la portée de toutes les jambes comme me le rappelle les miennes, çà grimpe dur!
Ca grimpe dès le départ, ça grimpe dès les premières marches de cette escalier en rondin, ca grimpe déjà au pied de cette colline molassique.
Elle est là cette vierge du vœu de Mours-Saint-Eusèbe, proche du sommet de la colline Saint-Eusèbe qui domine le village.
Immaculé c'était à l'époque ou le site Mémospace la recensait...aujourd'hui elle manque de blancheur, mais elle est intacte, une bonne chose.
Elle est dite "de la rue du Bac", en référence au lieu d'apparition mariale présumé à Catherine Labouré en 1830, et à l'apparence de la Vierge Marie sur les "médailles miraculeuses", créées à la suite de ces événements.
L'origine de la statuaire des Vierges du voeu, visible dans plusieurs communes de la Drôme, est double. Le 9 juillet 1944, à Die, l'abbé Jean Bossan pousse ses paroissiens à implorer la protection de la Vierge et à faire le vœu d'ériger une statue en son honneur si la ville est protégée.
L'évêque de Valence-sur-Rhône, Monseigneur Camille Pic, lance ensuite le mouvement départemental par le biais de la Semaine religieuse du diocèse de Valence-sur-Rhône, Die et Saint-Paul-Trois-Châteaux du 26 juillet 1944. La date du vœu est fixée le 15 août 1944, fête de l'Assomption.