Dimanche 18 Septembre 2016, oui 2016, mieux vaut tard que jamais, les journées du patrimoine, nous nous rendons à Bollène pour visiter la chapelle de l'ancien hospice. C'est l'occasion ou jamais, les journées du patrimoine on le pouvoir magique de faire ouvrir toutes les portes. Les premières Journées du patrimoine ont été lancées le 23 septembre 1984 par le ministère de la Culture français, à l'initiative du ministre Jack Lang, sous le nom de « Journée portes ouvertes dans les monuments historiques », le troisième dimanche de septembre.
À la suite du succès de ces journées, le 3 octobre 1985, à Grenade, au cours de la deuxième conférence du Conseil de l'Europe entre les ministres responsables du patrimoine architectural, Jack Lang propose d’étendre l’initiative au niveau européen. Plusieurs pays européens tels que les Pays-Bas, le Luxembourg, Malte, la Belgique, le Royaume-Uni et la Suède, organisent rapidement des journées similaires. Redevenu ministre de la Culture en 1992, Jack Lang passe la « Journée portes ouvertes dans les monuments historique
Les bâtiments religieux, ancien couvent, ont été transformés en hôpital qui a fermé ses portes en 2019. La chapelle est demeurée intacte.
A l'intérieur de la chapelle, ce retable en bois doré classé monuments historiques, réalisé par le sculpteur bollénois Jean-Baptiste Mézangeau en 1690 et doré par un doreur avignonnais en 1692 pour le prix de 200 livres.
Le tableau central bordé de colonnes torses honore Saint Roch et Saint Jacques entourant la vierge et l'Enfant-Jésus. L'ensemble de l'œuvre est classé au titre des monuments historiques depuis 1933.
Ce n'est pas vraiment de mon gout toutes ces dorures, ce côté "bling bling" mais il s'agit la d'un travail remarquable avec la porte du tabernacle pivotante. On sait très peu de chose sur la carrière de Jean-Baptiste Mézangeau qui était il véritablement un célèbre sculpteur ou un simple artisan ?
La chapelle avait souffert des inondations d'octobre 1993 à Bollène suite à la crue du Lez, plus 1.50 m d'eau.
Le retable fut restauré de 1995 à 1998 par l'entreprise CRETOA d'Avignon spécialisée dans le secteur des activités artistiques
Lors de la rédaction de cette note j'ai souvent rencontré des articles qui faisaient la confusion entre deux chapelles, celle de l'hôpital et celle du couvent des Ursulines des Sacramentines prestigieux où vécurent une grande partie des célèbres religieuses martyrisées pendant la révolution à Orange, se qui explique en partie le temps écoulé entre la visite et la date de parution de cette note... Fin de la visite.