18 juin 2023. C'est un premier article du Dauphiné daté du 07 Mai 2018 qui me fait découvrir cet endroit, article découpé et classé dans la catégorie "à visiter"...rien ne sert de courir, il faut partir à point comme disait Pierre, celui des JO...presque cinq ans plus tard, enfin, m'y voici.
Un pont qui relie les département de La Drôme et L'Ardèche en passant au dessus du Rhône, plusieurs arches sous ce pont côté Ardèche qui depuis 2016, sont devenues le repère des passionnés de street art, elles y abritent des fresques monumentales, un monde féérique.
Nous sommes côté Ardéchois, sur la commune de Soyons, les nombreuses arches sont devenu l'aire de jeu des artistes que sont les "street-artistes", en admettant que cette dénomination existe !
Ils y passent beaucoup de temps à peindre une multitude de graffitis aux couleurs vives et aux styles décalés, un régal pour nos yeux. Certaines œuvres demandent plusieurs jours de labeurs en musique et toujours dans la bonne humeur me semble t'il à voir ces maestros de la bombe de peinture à l'ouvrage.
Une halte obligatoire pour tous les nombreux cyclistes en transit sur la Via-Rhôna, une pause à l'ombre pour se rafraîchir, tout en découvrant des chef-d 'œuvres aux mille facettes, ces arches sont devenues au fil des années une galerie de peinture à ciel ouvert et qui plus est gratuit.
S’il est possible d’admirer ces voûtes colorées, il faut remercier le collectif valentinois Sorry Graffiti, à l’initiative du projet. « Nous avons sollicité la mairie afin de créer un lieu d’expression et de partage accessible à tous et pour tous », confie Vincent Lansade, porte-parole du groupe d’artistes. A noter que le département, propriétaire de l'ouvrage à lui aussi donné son accord.
Des graffeurs à l'imagination débordante à voir toutes ces œuvres vouées à disparaitre dans un proche passé, ils en ont tous conscience, "demain" leurs œuvres seront recouvertes par d'autres œuvres, ainsi va la vie des graffeurs, ne leur restent alors que quelques photos de leurs exploits graphiques.
Ce site est la troisième adresse locale pour le tag, avec le parc des Trinitaires et la grande façade au croisement entre l’avenue de Romans et celle de l’Yser, elle reste la plus incontournable et vaut le détour, comme le précise le graphiste de 47 ans.
Certaines arches sont peintes jusqu'au plafond, je n'ose imaginer le budget bombes de peinture quand on sait qu'une bombe coute au minimum 4 à 5 euros.
L'hiver, l'activité semble réduite sur ce site, ce n'est qu'au retour des beaux jours que les graffeurs reprennent possession des lieux pour nous régaler de nouvelles œuvres dont ils ont tiré les grandes lignes pendant la saison hivernale.
Ces nouvelles œuvres d'art viendrons recouvrir les fresques les plus anciennes ce qui est toujours mieux que de retrouver ces œuvres recouverte par de la peinture blanche par les ouvriers communaux comme il était de coutume avant ce super "deal" avec la municipalité.
Certaines œuvres demandent plusieurs jours de labeurs en musique et toujours dans la bonne humeur me semble t'il à voir ces maestros de la bombe de peinture à l'ouvrage.