Une pensée pour l'Église Sainte-Rita de Paris qui vit peut être ses derniers jours à Paris, condamnée qu'elle est à laisser sa place à un parking et des bureaux et un petit tour du côté de Montélimar et la Chapelle Daurelle qui elle à droit à une nouvelle vie. L'Avis du Petit Futé: Une chapelle en location ! Cette ancienne chapelle bénie en 1870 fut utilisée pour le culte jusqu'en 1955. Elle passa entre plusieurs mains avant d'être récemment et magnifiquement réhabilitée en espace d'accueil et de vente. La chapelle même offre deux salles à la location pour des événements festifs ou des séminaires, et une belle boutique de 300 m2 a été adjointe qui propose des produits des terroirs drômois et ardéchois, sans oublier le nougat ! Vous avez aussi un petit comptoir et une terrasse en guise de salon de thé, un minigolf et des jeux pour les enfants. Une nouvelle adresse sur la route des vacances, le long du canal du Rhône.
A ce jour : 317 églises en souffrance (dont 14 à Paris) ; 18 églises ont été ajoutées à la liste depuis le 1er janvier 2016. Liste validée au 1er septembre 2016, 34 églises démolies depuis l’an 2000.(Source lien en fin de note)
Son fondateur est monsieur Joseph Monnard-Pellissier, né le 16 mars 1790 à Montélimar. Il résida à Nîmes où il fit fortune dans le textile ; il revendait, en particulier, des châles importés d’Inde très appréciés à cette époque. Il a une sœur mariée avec Monsieur Charayron à Montélimar et va acquérir de beaux domaines au sud-ouest de la commune en copropriété avec la famille Brunier (descendants de sa sœur) : Daurelle, Chalamel, Chazalon, les deux derniers réunis en 1893.
La famille Brunier possédait déjà depuis des générations, le lac de Gournier, appartenant autrefois aux Visitandines, couvent fondé en 1624 et occupé de nos jours par des religieuses de Sainte-Marthe (situé en centre ville). Très pieux, très généreux et sans descendance directe, Monsieur Monnard-Pelissier devient le bienfaiteur de l’hôtel Dieu : il fait don de 53.000 francs de 1854 à 1876 (une salle porte son nom, puis, il offre ses tribunes latérales à la Collégiale Sainte Croix.
Ses voisins, dans la partie sud-ouest de la ville déplorent d’avoir à parcourir des kilomètres pour assister aux offices religieux. En effet, Saint James ne sera inauguré qu’en 1922. Il décide donc d’édifier une chapelle qui sera bénie, en 1867 par Monseigneur Gueulette, évêque de Valence.La chapelle de Daurelle, Gournier, ou encore Notre Dame des Victoires. Vieille église en ruine bénie en 1867 entre le canal du Rhône et la déviation de la RN7 près du pont Gournier, à cinq mètres d’un rond-point.
EN 1955, elle est désaffectée mais en parfait état. Vers 1968, un coup de foudre désarticule quelques pierres du clocher. Devant le danger éventuel, les autorités locales transfèrent les sépultures présentent à l’intérieur et lance la démolition de la chapelle. Une levée de boucliers fait stopper les travaux. Le temps fait son œuvre. Tout se dégrade, mais la bâtisse résiste aux aux injures du temps, des vandales et du climat. On y entendrait des gémissements…Elle est située dans la zone industrielle de Gournier.