21/01/17, j'étais parti photographier des vaches, ('y reviendrais), j'ai croisé un vol de cigognes du côté de Donzère, en bordure du Rhône, bonne nouvelle peut être, bien que la météo ne soit pas du même avis en ce moment, elles sont de retour annonciatrice du printemps, quoique un peu en avance il me semble !
Impressionnant ce vol, plus d'une centaine d'oiseaux je pense, qui remontent vers le Nord en suivant le cours du Rhône.
La Cigogne blanche est considérée comme espèce de « préoccupation mineure » par l'Union internationale pour la conservation de la nature. Les activités humaines durant le Moyen Âge lui ont profité, avec le défrichement de zones boisées pour l'agriculture, mais les changements dans les méthodes agricoles et l'industrialisation ont conduit au déclin et à la disparition locale de l'espèce en Europe aux xixe et xxe siècles. Les programmes de conservation et de réintroduction dans toute l'Europe ont abouti à la reprise de la nidification de la Cigogne blanche en France, aux Pays-Bas, en Suisse et en Suède. Cet oiseau n'a que peu de prédateurs naturels, mais peut être porteur de divers parasites ; le plumage est la cible des poux mâcheurs et des acariens des plumes, tandis que les grands nids peuvent contenir une grande variété d'acariens mésostigmates. Cet oiseau remarquable a donné lieu à de nombreuses légendes à travers son aire de répartition, dont la plus connue est celle de bébés apportés par les cigognes.
Virgile rapportait également que l'arrivée de l'« oiseau blanc » au printemps rappelait aux agriculteurs de planter leurs vignes.
En Allemagne, les cigognes étaient protégées car leurs âmes étaient dites humaines ; la présence d'un nid sur une maison était censé protéger la demeure des incendies.
En 1007 à la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg, la foudre frappa l'édifice alors en construction et les ouvriers ne reprirent le travail qu'après qu'un couple de Cigognes blanches eut décidé de nidifier sur les échafaudages