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Sud Drôme

Sud Drôme

Au grand soleil d'été qui courbe la Provence, des genêts de Bretagne aux bruyères d'Ardèche, quelque chose dans l'air a cette transparence, et ce goût du bonheur qui rend ma lèvre sèche...Ma France (J.Ferrat)


Le Pont Roman de Nyons (Drôme 26110)

Publié par Jipai sur 6 Juin 2017, 17:36pm

Catégories : #Drôme, #Patrimoine, #Nyons, #Rivière, #Pont, #Légende

(21/05/2017) Joli marché du dimanche matin à Nyons au cœur de la Drôme provençale, un bon bol d'air qui est ici très bon paraît il, petit restaurant sur la place du village, le tout suivi de la visite du village, que du bonheur. Nyons, ville connue pour ces olives, ville rafraîchie par le "Pontias", brise matinale qui a la réputation de purifier l'air ambiant, pas de mistral ici, ville connue aussi pour ce magnifique et solide pont Roman construit entre 1341 et 1409.

Le pont de Nyons est un pont routier en maçonnerie situé dans la ville de Nyons, dans le département de la Drôme en région Rhône-Alpes. Avec une voûte d'une portée de 40,5 mètres, cet ouvrage fait partie des ponts en maçonneries à grandes voûtes.

Le pont de Nyons est un pont routier en maçonnerie situé dans la ville de Nyons, dans le département de la Drôme en région Rhône-Alpes. Avec une voûte d'une portée de 40,5 mètres, cet ouvrage fait partie des ponts en maçonneries à grandes voûtes.

La construction du pont intervient (milieu XIVe – début XVe siècle) alors que le petit bourg de Nyons vient de connaître une remarquable expansion. Au vieux noyau féodal perché sur la butte rocheuse des Forts, se sont ajoutés deux nouveaux quartiers : le bourg neuf autour de la place des Arcades et un faubourg à l'est. C'est à l'extrémité de ce dernier, à l'endroit où la vallée de l'Eygues se rétrécit qu'il est envisagé de construire un pont sur ce cours d'eau torrentiel et difficile à franchir, sur les plan des frères du Saint-Esprit.
La construction du pont intervient (milieu XIVe – début XVe siècle) alors que le petit bourg de Nyons vient de connaître une remarquable expansion. Au vieux noyau féodal perché sur la butte rocheuse des Forts, se sont ajoutés deux nouveaux quartiers : le bourg neuf autour de la place des Arcades et un faubourg à l'est. C'est à l'extrémité de ce dernier, à l'endroit où la vallée de l'Eygues se rétrécit qu'il est envisagé de construire un pont sur ce cours d'eau torrentiel et difficile à franchir, sur les plan des frères du Saint-Esprit.

La construction du pont intervient (milieu XIVe – début XVe siècle) alors que le petit bourg de Nyons vient de connaître une remarquable expansion. Au vieux noyau féodal perché sur la butte rocheuse des Forts, se sont ajoutés deux nouveaux quartiers : le bourg neuf autour de la place des Arcades et un faubourg à l'est. C'est à l'extrémité de ce dernier, à l'endroit où la vallée de l'Eygues se rétrécit qu'il est envisagé de construire un pont sur ce cours d'eau torrentiel et difficile à franchir, sur les plan des frères du Saint-Esprit.

 Le problème du financement est résolu par un prélèvement du vingtième des récoltes (le vingtain) et également par des dons et legs encouragés par les évêques de Vaison-la-Romaine et de Valence, et Die qui accordent des indulgences aux donateurs.  Selon les historiens de Nyons, la construction a commencé en 1341 mais pendant un demi siècle, les travaux n'ont guère avancé (en 1361, le Nyonsais Thibaud de Noyx ne réussit pas dans sa tentative), seules les culées de part et d'autre de la rivière ayant été édifiées.

 Le problème du financement est résolu par un prélèvement du vingtième des récoltes (le vingtain) et également par des dons et legs encouragés par les évêques de Vaison-la-Romaine et de Valence, et Die qui accordent des indulgences aux donateurs.  Selon les historiens de Nyons, la construction a commencé en 1341 mais pendant un demi siècle, les travaux n'ont guère avancé (en 1361, le Nyonsais Thibaud de Noyx ne réussit pas dans sa tentative), seules les culées de part et d'autre de la rivière ayant été édifiées.

En mars 1398, un contrat est conclu avec Guillaume de Pays, carrier et charpentier de Romans qui s'engage à construire « bien et convenablement » le pont d'une seule arche entre les deux « piles » déjà existantes, pour la somme de 1200 florins d'or. De son côté, la communauté nyonsaise s'engage à fournir vivres et logement ainsi que matériaux et journées de travail nécessaires ; en 1400, elle renouvelle sa confiance à l'artisan romanais (manuscrit de prix fait rédigé en latin conservé aux archives municipales de Nyons).

En mars 1398, un contrat est conclu avec Guillaume de Pays, carrier et charpentier de Romans qui s'engage à construire « bien et convenablement » le pont d'une seule arche entre les deux « piles » déjà existantes, pour la somme de 1200 florins d'or. De son côté, la communauté nyonsaise s'engage à fournir vivres et logement ainsi que matériaux et journées de travail nécessaires ; en 1400, elle renouvelle sa confiance à l'artisan romanais (manuscrit de prix fait rédigé en latin conservé aux archives municipales de Nyons).

 Terminé sans doute avant 1405, le pont est inauguré en grande pompe en 1409 par l'évêque de Vaison. Jusqu'au XIXe siècle, une tour de péage était placée au centre du pont.  Toujours emprunté par les automobiles, il n'en reste pas moins par son ancienneté, sa hardiesse et ses qualités esthétiques, un des éléments majeurs du patrimoine architectural nyonsais (le pont est classé au titre des monuments historiques le 8 octobre 1925). En 2009, son sixième centenaire a été fêté avec faste par la population nyonsaise.
 Terminé sans doute avant 1405, le pont est inauguré en grande pompe en 1409 par l'évêque de Vaison. Jusqu'au XIXe siècle, une tour de péage était placée au centre du pont.  Toujours emprunté par les automobiles, il n'en reste pas moins par son ancienneté, sa hardiesse et ses qualités esthétiques, un des éléments majeurs du patrimoine architectural nyonsais (le pont est classé au titre des monuments historiques le 8 octobre 1925). En 2009, son sixième centenaire a été fêté avec faste par la population nyonsaise.

 Terminé sans doute avant 1405, le pont est inauguré en grande pompe en 1409 par l'évêque de Vaison. Jusqu'au XIXe siècle, une tour de péage était placée au centre du pont.  Toujours emprunté par les automobiles, il n'en reste pas moins par son ancienneté, sa hardiesse et ses qualités esthétiques, un des éléments majeurs du patrimoine architectural nyonsais (le pont est classé au titre des monuments historiques le 8 octobre 1925). En 2009, son sixième centenaire a été fêté avec faste par la population nyonsaise.

-Ou l'on apprends qu'une "culée" est un appui d'extrémité d'un pont-
-Ou l'on apprends qu'une "culée" est un appui d'extrémité d'un pont-

-Ou l'on apprends qu'une "culée" est un appui d'extrémité d'un pont-

Le Pont Roman de Nyons (Drôme 26110)
Le Pont Roman de Nyons (Drôme 26110)
19m de haut, plongeon fortement déconseillé !

19m de haut, plongeon fortement déconseillé !

L’Eygues ou Aigues ou Aigue ou Aygues est une rivière du sud-est de la France qui coule dans les départements de la Drôme, des Hautes-Alpes, et de Vaucluse. Elle est un affluent du Rhône. Elle prend sa source au pied du sommet de Peyle, situé dans le massif des Baronnies, entre Drôme et Hautes-Alpes. Elle coule vers l'ouest, passant à Verclause, Sahune, Nyons dans le département de la Drôme. En Vaucluse, elle a la particularité de changer de nom pour s'appeler Aigues. Elle passe au nord d'Orange avant de se jeter dans le Rhône à Caderousse en face du centre nucléaire de Marcoule. Son parcours est long de 114,3 kilomètres.
L’Eygues ou Aigues ou Aigue ou Aygues est une rivière du sud-est de la France qui coule dans les départements de la Drôme, des Hautes-Alpes, et de Vaucluse. Elle est un affluent du Rhône. Elle prend sa source au pied du sommet de Peyle, situé dans le massif des Baronnies, entre Drôme et Hautes-Alpes. Elle coule vers l'ouest, passant à Verclause, Sahune, Nyons dans le département de la Drôme. En Vaucluse, elle a la particularité de changer de nom pour s'appeler Aigues. Elle passe au nord d'Orange avant de se jeter dans le Rhône à Caderousse en face du centre nucléaire de Marcoule. Son parcours est long de 114,3 kilomètres.

L’Eygues ou Aigues ou Aigue ou Aygues est une rivière du sud-est de la France qui coule dans les départements de la Drôme, des Hautes-Alpes, et de Vaucluse. Elle est un affluent du Rhône. Elle prend sa source au pied du sommet de Peyle, situé dans le massif des Baronnies, entre Drôme et Hautes-Alpes. Elle coule vers l'ouest, passant à Verclause, Sahune, Nyons dans le département de la Drôme. En Vaucluse, elle a la particularité de changer de nom pour s'appeler Aigues. Elle passe au nord d'Orange avant de se jeter dans le Rhône à Caderousse en face du centre nucléaire de Marcoule. Son parcours est long de 114,3 kilomètres.

Une belle petite ville à visiter...
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