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Sud Drôme

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Au grand soleil d'été qui courbe la Provence, des genêts de Bretagne aux bruyères d'Ardèche, quelque chose dans l'air a cette transparence, et ce goût du bonheur qui rend ma lèvre sèche...Ma France (J.Ferrat)


Il Faut Sauver Le Château De La Mothe-Chandeniers (Vienne 86)

Publié par Jipaipai sur 25 Octobre 2017, 17:12pm

Catégories : #La France que j'aime, #Monument, #Ruine, #Château, #Vienne, #Ailleurs en France

711 kms de chez moi, 6h52 de route d'aprés Google Maps, autant dire que je n'ai pas fais le déplacement jusqu'à ce château pour rédiger cette note.

Non, je n'ai pas fait le voyage, c'est juste un coup de coeur, un gros coup de coeur pour un sujet de note qui dépasse les frontiéres que je me suis imposé sur ce blog, un immense coup de coeur pour ce chef d'oeuvre en ruine que je ne verrais peut être jamais mais dont je suis tombé amoureux...un vrai "flash" pour lui depuis que j'ai découvert son histoire il y a quelques années de celà sur le net...

 J'en profite ici pour m'excuser de l'emprunt de toutes ces photos auprés de leurs auteurs qui comme moi, je n'en doute pas, sont tombés sous le charme de ce chef d'oeuvre.

J'en profite ici pour m'excuser de l'emprunt de toutes ces photos auprés de leurs auteurs qui comme moi, je n'en doute pas, sont tombés sous le charme de ce chef d'oeuvre.

L'histoire de ce châteaux vue par Wikipédia : Construit au XIIIe siècle, il appartient alors à la famille de Bauçay dont il porte le nom : la Motte de Bauçay. Après la mort de Marie de Bauçay, il échoit à la famille de Chaunay, seigneur de Champdeniers dans les Deux-Sèvres. Il est ensuite attribué à Jean de Rochechouart chambellan du roi Louis XI, puis passe à François de Rochechouart.  

L'histoire de ce châteaux vue par Wikipédia : Construit au XIIIe siècle, il appartient alors à la famille de Bauçay dont il porte le nom : la Motte de Bauçay. Après la mort de Marie de Bauçay, il échoit à la famille de Chaunay, seigneur de Champdeniers dans les Deux-Sèvres. Il est ensuite attribué à Jean de Rochechouart chambellan du roi Louis XI, puis passe à François de Rochechouart.  

En 1650, le poète Léonard Frizon visite le château de La Mothe-Bauçay et en fait une description dans un poème intitulé "Motha Candeneria". Quand François de Rochechouart est exilé de la cour en 1650 pour avoir fait partie de la Fronde, il attire auprès de lui une véritable cour.  Mais en 1668, il doit abandonner la Mothe à ses créanciers. Sa sœur Marie de Rochechouart rachète le domaine, puis le cède à Nicolas de Lamoignon (1648-1724), seigneur de Basville, Cinquième fils du premier président Guillaume Ier de Lamoignon (1617–1677) qui obtient son érection en marquisat en 1700.

En 1650, le poète Léonard Frizon visite le château de La Mothe-Bauçay et en fait une description dans un poème intitulé "Motha Candeneria". Quand François de Rochechouart est exilé de la cour en 1650 pour avoir fait partie de la Fronde, il attire auprès de lui une véritable cour. Mais en 1668, il doit abandonner la Mothe à ses créanciers. Sa sœur Marie de Rochechouart rachète le domaine, puis le cède à Nicolas de Lamoignon (1648-1724), seigneur de Basville, Cinquième fils du premier président Guillaume Ier de Lamoignon (1617–1677) qui obtient son érection en marquisat en 1700.

(Superbe cette photo) Le fils de celui-ci, Guillaume Urbain de Lamoignon, comte de Courson, engagiste de Loudun, a trois filles ; l'une d'entre elles épouse René Charles de Maupeou (1688-1775), vice-chancelier et garde des Sceaux de France, à qui La Mothe est attribuée le 23 avril 1766. Le marquisat est confirmé sous le nom de Maupeou par lettres patentes de juillet 1767, enregistrées au Parlement le 13 août, en faveur de René Nicolas de Maupeou (1714-1792), chancelier et garde des Sceaux de France.  

(Superbe cette photo) Le fils de celui-ci, Guillaume Urbain de Lamoignon, comte de Courson, engagiste de Loudun, a trois filles ; l'une d'entre elles épouse René Charles de Maupeou (1688-1775), vice-chancelier et garde des Sceaux de France, à qui La Mothe est attribuée le 23 avril 1766. Le marquisat est confirmé sous le nom de Maupeou par lettres patentes de juillet 1767, enregistrées au Parlement le 13 août, en faveur de René Nicolas de Maupeou (1714-1792), chancelier et garde des Sceaux de France.  

François Hennecart, riche entrepreneur parisien, l'achète en 1809 et le fait restaurer ainsi que ses alentours : des canaux sont creusés, des allées tracées, un vignoble planté. Hennecart conserve cependant une grande partie de l'édifice médiéval. Le domaine passe en héritage à sa fille Alexandrine Hennecart. Ayant épousé Jacques Ardoin, celle-ci lègue le château à sa troisième fille, Marie Ardoin, qui épouse en 1857 le baron Edgard Lejeune fils de Louis-François Lejeune, général, baron de l'Empire et peintre, et de Louise Clary, nièce de la reine de Suède Désirée Clary, écuyer de l'empereur Napoléon III (1808-1873).

François Hennecart, riche entrepreneur parisien, l'achète en 1809 et le fait restaurer ainsi que ses alentours : des canaux sont creusés, des allées tracées, un vignoble planté. Hennecart conserve cependant une grande partie de l'édifice médiéval. Le domaine passe en héritage à sa fille Alexandrine Hennecart. Ayant épousé Jacques Ardoin, celle-ci lègue le château à sa troisième fille, Marie Ardoin, qui épouse en 1857 le baron Edgard Lejeune fils de Louis-François Lejeune, général, baron de l'Empire et peintre, et de Louise Clary, nièce de la reine de Suède Désirée Clary, écuyer de l'empereur Napoléon III (1808-1873).

Edgard Lejeune entreprend aux alentours de 1870 une reconstruction massive dans le goût romantique amorcé par Louis II de Bavière. Cette reconstruction métamorphose le château puisque l'architecte anglais chargé des travaux s'inspire des châteaux de la Loire notamment celui d'Azay-le-Rideau. Le château est désormais entouré d'eau.  

Edgard Lejeune entreprend aux alentours de 1870 une reconstruction massive dans le goût romantique amorcé par Louis II de Bavière. Cette reconstruction métamorphose le château puisque l'architecte anglais chargé des travaux s'inspire des châteaux de la Loire notamment celui d'Azay-le-Rideau. Le château est désormais entouré d'eau.  

Mais le dimanche 13 mars 1932, alors que le baron Robert Lejeune vient d'y faire installer le chauffage central, un violent incendie se déclare. Les pompiers, venus de toute la région, ne peuvent éviter le désastre. Seule la chapelle, les dépendances et le pigeonnier sont épargnés. Les pertes sont considérables et se chiffrent à plusieurs millions, d'après les journaux qui relatent le fait divers. Dans son édition du 14 mars, Le Figaro se désole des richesses détruites : « une bibliothèque contenant des livres très rares, des tapisseries des Gobelins, des meubles anciens et des tableaux de grande valeur. »  

Mais le dimanche 13 mars 1932, alors que le baron Robert Lejeune vient d'y faire installer le chauffage central, un violent incendie se déclare. Les pompiers, venus de toute la région, ne peuvent éviter le désastre. Seule la chapelle, les dépendances et le pigeonnier sont épargnés. Les pertes sont considérables et se chiffrent à plusieurs millions, d'après les journaux qui relatent le fait divers. Dans son édition du 14 mars, Le Figaro se désole des richesses détruites : « une bibliothèque contenant des livres très rares, des tapisseries des Gobelins, des meubles anciens et des tableaux de grande valeur. »  

En 1963, après la guerre d'Algérie, l'industriel à la retraite Jules Cavroy rachète le domaine (2 000 ha dont 1 200 en forêt et 800 en terre agricole) à la veuve du baron Lejeune. Des rapatriés d'Algérie exploitent les terres de la Mothe (550 ha autour des ruines du château), qu'un mémoire d'histoire cite comme une exploitation-pilote. Au début des années quatre-vingt, le Crédit Lyonnais rachète les bois avant de les vendre en différents lots à plusieurs propriétaires.  

En 1963, après la guerre d'Algérie, l'industriel à la retraite Jules Cavroy rachète le domaine (2 000 ha dont 1 200 en forêt et 800 en terre agricole) à la veuve du baron Lejeune. Des rapatriés d'Algérie exploitent les terres de la Mothe (550 ha autour des ruines du château), qu'un mémoire d'histoire cite comme une exploitation-pilote. Au début des années quatre-vingt, le Crédit Lyonnais rachète les bois avant de les vendre en différents lots à plusieurs propriétaires.  

Ce domaine est laissé à l'abandon pendant de nombreuses années, et la nature reprend ses droits sur chaque partie.  Les bois voisins de la propriété accueillent un Center Parc, village de vacances néerlandais.  Une association crée en 2016 s'efforce de sauver le château de l'anéantissement.  

Ce domaine est laissé à l'abandon pendant de nombreuses années, et la nature reprend ses droits sur chaque partie.  Les bois voisins de la propriété accueillent un Center Parc, village de vacances néerlandais.  Une association crée en 2016 s'efforce de sauver le château de l'anéantissement.  

Il n'est que beau ce châteaux...
Il n'est que beau ce châteaux...
Il n'est que beau ce châteaux...
Il n'est que beau ce châteaux...
Il n'est que beau ce châteaux...
Il n'est que beau ce châteaux...

Il n'est que beau ce châteaux...

Vu par Google Map, le château et son parc.

Vu par Google Map, le château et son parc.

Me voici devenu "co-propriétaire" d'un infime partie de ce château suite à la réception de ma carte "Ma part du Château" ce 09 Janvier 2018

Me voici devenu "co-propriétaire" d'un infime partie de ce château suite à la réception de ma carte "Ma part du Château" ce 09 Janvier 2018

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A
Toute l'âme d'un château, et si c'était son sort d'être à l'abandon...Même en "ruines", il reste magnifique !
Répondre
J
Tout a fait d'accord avec vous, même en ruine il est magnifique, il était présent dans une reportage du journal derniérement, mais je ne sais plus quelle chaine!

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