(03/02/2018) Un samedi d'hiver, un temps pas vraiment idéal pour une ballade découverte, passage à Bollène pour immortaliser cette chapelle avant qu'il ne soit trop tard, située prés du Lez, petite rivière qui peut être très capricieuse, la chapelle à d'ailleurs payé un lourd tribu au caprice de ce cours d'eau...Cette chapelle de Notre Dame du Pont date du début du XIVème siècle.
En 1312, la ville de Bollène décida de faire construire un pont sur le Lez. Un pont aujourd'hui nommé "le pont du colonel Chabriéres", un enfant du pays mort en héros, mais j'y reviendrais!
A l'époque, la construction d'un pont sur une rivière était souvent accompagné de l'érection d'une chapelle à proximité dédié en général à Notre dame soit pour remercier le ciel après chaque passage ou demander la protection de Dieu avant de s’engager.
La rivière "Le Lez" se situe juste derrière ce muret de soutènement. La chapelle sera souvent submergée par les crues.
Au début, elle n’avait que la moitié de la superficie actuelle. Cette superficie fut doublée grâce aux largesses de Melle Ursule Javel en 1745.
La vierge sculptée dans les ateliers de J.B. Mézangeau, sculpteur Bollénois, très abîmée aujourd'hui, est installée au-dessus de l'entrée.
La chapelle est fermée aujourd'hui, impossible d'y pénétrer, à l'époque, on apercevait la statue de la Vierge par les interstices des volets intérieurs et les fidèles venant faire leurs dévotions pouvez laisser leur aumône qui tombait dans la chapelle par une petite fente située sur la porte qui subsiste encore, fente que je n'ai pas trouvée.
La pauvre Notre Dame D'Aventure ainsi que le clocher sont eux aussi dans un état lamentable et il est fort à parier que rien ne seras fait d'ici bien longtemps, la charge de travail est considérable pour remettre l'ensemble de cet édifice au normes et en sécurité...
...la chapelle a subit des dommages plus ou moins importants à la suite des inondations. A la révolution la chapelle fut simplement fermée au culte. La paix religieuse revenue les fidèles purent reprendre leurs dévotions.
En 1823 on construit un escalier de 18 marches lui aussi en piteux état aujourd'hui et interdit d'accès.