10 Aout 2020, une semaine de vacances dans le Lot, région que je ne connais pas du tout et qui gagne à être connue. Première découverte, dans le département voisin La Dordogne, cette cité troglodytiques, à une heure de route du camping ou nous logeons, cité creusée par la rivière "La Vézère" et le gel, cavité naturelle occupée par l'homme préhistorique...site redécouvert en 1938 et classé aujourd'hui monument historique.
Il fait une chaleur à crever, canicule oblige, cette petite source qui coule juste devant le panneau du site nous incite presque à prendre la douche
Une plaque de fonte que nous n'avons pas le temps de déchiffrer, photo prise au retour de la visite, le texte ci dessous...
Au 19éme siècle, les historiens n'ignoraient pas l'existence du fort de Frotaire . Signalé dans différents écrits on suppose que celui ci est situé sur la grande terrasse, bien que ce soit paradoxal puisque La Vézère s'en éloigne à partir du Pas du Miroir. Il faut dire qu'à cette époque la partie amont de la falaise demeure inaccessible, ses abris sont dissimulés derrière une végétation dense. En 1938, intrigué par la présence d'un trou rectangulaire en pleine paroi, Gabriel Touron s'aventure sur une étroite bande rocheuse, seule voie d'accès à l'ancienne forteresse. Il y pratique des fouilles et découvre de nombreux aménagement, notamment un escalier monolithique de 32 marches creusées à même le rocher. Sa surprise est totale, c'est un véritable trésor troglodytique et surtout l'emplacement réel du fort de Frotaire à l'aplomb même de la rivière sur cinq étages superposés. Gabriel Touron s'engage alors dans un travail de Titan pour dégager cette merveille d'un autre temps.
La Roque Saint-Christophe retourne alors à la vie en recevant en 1953 ses premiers visiteurs. (Extrait d'un plaque en fonte gravée présente à l'entrée du site et difficilement lisible.)
Le fameux trou rectangulaire : "En 1938, intrigué par la présence d'un trou rectangulaire en pleine paroi, Gabriel Touron s'aventure sur une étroite bande rocheuse, seule voie d'accès à l'ancienne forteresse."
Plusieurs étages sur ce site, il faut monter, une chance le site est bien ombragé à cette heure de la journée.
Ce tunnel fut creusé dans les années 1970 afin de faciliter la visite. Selon la légende, avant la création de la route au 19éme siècle, on pouvait voir son propre reflet dans les eaux de la rivière 40m plus bas, d'où son nom "Pas du Miroir".
Aujourd'hui, la rivière est bien éloignée du site. Hors COVID, le pré ci dessous sert de parking de secours lors des journées de grosse affluence, merci COVID !
L'église, ou le sol, le murs et les plafonds on étaient retaillés, un clocher fut même percé dans la roche.
La cuisine équipée, garde-manger muraux, écoulement de l'eau, foyer au sol attisé par un courant d'air, Ikéa n'a rien inventé !
"La salle des machines" divers machines servant a monter les charges, matériaux de construction, vivres, bétails, eau etc...vraiment bien équipé cette forteresse.
Vue de la route, une forteresse imprenable, en cas d'alerte les habitants du rez de chaussée se refugiaient dans les étages
D'autres photos...
/https%3A%2F%2Fwww.roque-st-christophe.com%2Fwp-content%2Fuploads%2F2020%2F02%2FLa-cage-a-ecureuil.jpg)
PRÉSENTATION - La Roque Saint Christophe
La visite de la Roque Saint-Christophe permet de comprendre le mode de vie et l'organisation de ce peuple des falaises appelé aussi " Troglodytes " Là, vous découvrirez l'empreinte laissée par ...