28/07/2022 Une visite qui était une évidence pour moi, la forêt d'Huelgoat, je savais avant de choisir la Bretagne comme destination de vacances que j'allais visiter cette forêt, site je suppose incontournable lorsqu'on est de passage en Bretagne, je pense pourvoir dire que je fus enchanté par cette balade dans ce monde féérique....et comme le chantais si bien le groupe "Ange" suivons la trace des fées.
Située dans le Parc naturel régional d’Armorique, la forêt du Huelgoat (qui signifie « haut bois » en breton) a toujours inspiré les récits populaires. Des rochers aux formes étranges, des menhirs. Je dois bien le reconnaître ici, cette forêt ne ressemble en rien aux forêts que j'ai pu visiter par le passé.
Pour planter le décor, rien de mieux qu'une photo, il suffit de regarder la petite famille qui déambule sur les rochers, le site est vraiment "extraordinaire" cette accumulation d'énormes rochers de granit conforte encore une fois encore mon admiration de ce que peut réaliser notre "mère nature".
Dès le début de la promenade, nous ressentons cette sensation de féérie et de grandeur, ici les rochers sont immenses. Berceau de nombreuses légendes celtes, la forêt de Huelgoat, ou "Fontainebleau breton", est surtout connue pour la curiosité et la beauté de ses rochers : un amoncellement de blocs arrondis à la disposition chaotique qui inspirèrent de nombreux récits. Y serpente aussi la "Rivière d’Argent", domaine des fées de Huelgoat.
Une des première curiosité lorsque tu débute ta promenade du parking du champignon c'est cette lourde pierre de plus de 100 tonnes, cette pierre géante baptisée « Roche Tremblante » oscille légèrement par une simple pression. Incroyable, même un enfant peut y parvenir. Encore faut-il trouver à quel endroit précis appuyer. Je n'ai pas essayé, si un enfant y arrive, je dois pouvoir le faire !
J'ai pris beaucoup de photos de cette pierre tremblante, je n'imaginais pas encore les beautés que me réservait la suite de cette promenade en forêt et le nombre de photos que j'aurais à trier après cette formidable visite.
Depuis la décennie 1870 les blocs erratiques parsemant les abords de l'actuel chaos étaient intensément exploités (même la "pierre branlante" faillit disparaître, elle conserve la trace d'une amorce de découpage), ce qui suscita l'indignation d'intellectuels comme Anatole Le Bras et Victor Segalen, merci à eux. Le conseil municipal décida le 1er décembre 1893 d'acheter un « lot de rochers » afin de les conserver comme "curiosités". Le site fut classé en 1907, ce qui mit fin à l' exploitation par les carriers.
Les lieux aux noms mystérieux font référence tantôt au roi Arthur, tantôt au diable ou à la Vierge. Après la roche tremblante il me rester beaucoup d'endroits à découvrir, comme le chaos du Moulin, la rivière d’Argent, la grotte du Diable, le gouffre, le camp d’Artus…et ce "Ménage de la vierge" ou je viens d'arriver.
Le ménage de la vierge a été créé par un amoncellement de bloc rocheux. Les pierre, rongés par les eaux de ruissellement, ont pris des formes étranges. Avec un peu d'imagination, je n'en avais sur moi pas ce jour-là, on découvre les ustensiles de cuisine du ménage de la vierge: un chaudron, une louche, une baratte beurre, un soufflet...un peu comme chez moi quand madame cuisine.
Les Huelgoatains pensent que le ménage de la vierge est sa première maison, peut-être retrouverez-vous le fameux trésor que Merlin l’Enchanteur avait confié à cette foret à des esprits gardiens.
Une légende raconte que Gargantua, de passage dans la région, (il voyageait beaucoup ce géant puisqu'il est passé à Pierrelatte dans la Drôme d'où je viens), demanda l’hospitalité aux habitants de la forêt. Furieux de ne se voir servir qu’une bouillie de blé noir, je n'ose imaginer ce qu'il ingurgite en temps normal, il se dirigea vers le Léon. Il est coléreux ce géant et pour se venger, jeta tous les rochers qu’il trouva sur sa route à l’emplacement de l’actuel chaos. Balaise la gars, ce qui expliquerait ce brave et joli bordel!
Le pont rouge "Pont Ruz" en breton ,vient du gaulois "roudos" qui signifie rouge. On estime que sa construction date du temps des Osismes, peuple gaulois du groupe des celtes armoricains dont la capitale était Vorgium '(Carhaix). Selon la légende, Dahut, reine d'Us, tomba follement amoureuse d'un jeune homme de Huelgoat qui restait de marbre face à ses avances. Voulant comprendre la raison de son refus, elle le suivi un soir dans la forêt. Au Vieux Pont, sa promise l'attendait. De rage, Dahut les noya tous les deux. La rivière aussitôt pris la couleur de leur amour et se teinta en rouge. Dahut, désespérée, pleura devant cette eau couleur de sang car son amour était à jamais perdu.
Le granite de la foret du Huelgoat a longtemps été exploité par l'homme. On le retrouve dans des édifices religieux datant du XVe et XXVe siècles. Au XIXe siècle, son exploitation est intense: le chaos est tout simplement transformé en carrière. Une partie des blocs constituant le chaos a ainsi malheureusement disparu. L'exploitation des chaos cessera suite à une forte mobilisation de la population locale très attachée à la préservation de ce riche patrimoine. En 1894, le conseil général du Finistère versera une subvention à la commune d'Huelgoat, destiné à la conservation des blocs non encore exploités : le chaos est sauvé et les carriers quittent la foret...
A la sortie du lac du Huelgoat, la rivière d'Argent tombe de 20m et se perds sous le chaos de rochers au fond d'une grotte, c'est la grotte du diable. Selon la légende, un révolutionnaire de Berrien s'était réfugié dans cette grotte, poursuivi par les chouans, partisans du roi, ennemis de la Révolution. Comme la grotte était sombre et qu'il avait froid, il alluma un grand feu de branchages. Il portait un chapeau ou se dressaient deux plumes rouges. Il serrait dans sa main une grande fourche pour se défendre. Quand les chouans descendirent dans la grotte, derrière le feu, il crurent voir l'ombre du diable et s'enfuirent en criant au diable au diable !
Selon une autre légende, cette grotte a été l'entrée d'une caverne ou se succédaient 99 auberges. Dans chaque auberge se dégustaient des plats de plus en plus savoureux et des boissons de plus en plus enivrantes...Les servantes y étaient belles et acceuilllantes. Chacun s'arrêtait bien sûrs à chaque auberge...Mais à la 99éme, le diable attendait les gourmands! Celui qui avait su rester sobre avait la chance de revenir dans le village. Quant aux autres, le diable les précipitait en enfer à l'aide de sa fourche!
Cet ancien moulin seigneurial construit au 16e siècle enfermait logement (latrines en surplomb) et espaces réservés aux mécanismes (disparus). Au 18e siècle, en tant que propriété de la société des mines de basse Bretagne, il fait partie d´un vaste système hydraulique en rapport avec l´exploitation des mines de plomb argentifère. Il est alors alimenté par le lac artificiel nouvellement créé qui recueille les eaux de deux rivières dont celle du Fao qui forment, à partir du niveau du moulin, la rivière d'Argent, un affluent de l'Aulne. L´édifice porte plusieurs dates 1688,1801 qui correspondent à des remaniements successifs qui n´ont que peu affecté son aspect extérieur. Après l´arrêt de l´activité, il a été transformé en habitation, puis en office de tourisme. Propriété du Parc naturel régional d'Armorique, il est actuellement en vente.
Une superbe découverte que cette forét d'Hulgoat, l'impressio pendnat quelques heures de déambuler dans un monde de génat dont nous sommes les lilipputiens
Une superbe découverte que cette forêt d'Huelgoat, l'impression pendant quelques heures de déambuler dans un monde de géants dont nous serions les lilliputiens...mais quelle est belle cette nature.
La rivière du Fao et le ruisseau de Kébizien qui alimentent l'étang prennent le nom de la rivière d'argent à la sortie de celui-ci. L'étang de 15 hectares qui appartient à la commune depuis 2002 est une création de la fin du XVIe pour les besoins de la mine de plomb argentifère, au XVIIIe la digue est rehaussée. Suite à l'inondation de décembre 2000, un déversoir et un nouveau pont remplace en février 2002 l'ancien pont/vanne. La rue du lac avec son soutènement n'a été construite qu'au début du XXe