04 Décembre 2024, de retour d'Avignon, un arrêt à Sorgues afin de voir de plus près un pont passerelle en ruine est fermé par sécurité. Un projet de restauration de cette passerelle était en cours en 2020 mais aujourd'hui ce projet semble être resté qu'un projet. Le pont des arméniers est un pont suspendu, reliant la rive sorguaise du Rhône, à l'ile de l'Oiselay, et traversant le « bras des arméniers ».
Sa restauration devrait s’achever à l’horizon 2022, lui permettant d’offrir de nouvelles opportunités de mobilité, un ouvrage de plus sur la ViaRhôna mais ce mardi 4 décembre 2024 cette photo vous confirme que rien n'a changé, les traces de travaux sont plusque discrètes si elles existent.
Cette restauration faisait partie d'un programme plus vaste, avec entre autre, la construction d'une autre passerelle sur le Rhône d’environ 200 mètres de long située sur la commune de Sauveterre pour rejoindre l'île voisine de La Motte voisine. Passerelle aujourd'hui terminée et en service, passerelle genre himalayenne comme celle Ardéchoise de Rochemaure plus haut sur le Rhône.
L'île d'Oiselay est l'une des nombreuses îles le long du cours du Rhône. Elle est située au niveau de Châteauneuf-du-Pape, et Sorgues, et séparée du territoire communal de cette dernière par un bras mort du Rhône, le bras des Arméniens . Elle a une superficie d'environ 450 hectares. Une activité agricole (céréales, betteraves sucrières, notamment) a été implantée sur ce site depuis le XIXe siècle. Le lien avec les communes avoisinantes se faisait par voie de bacs à traille, le bac du Dragonet, le bac de Bernardie et le bac de l'Oiselet. L'usage des deux premiers est arrêté après la Première Guerre mondiale. Le dernier était régulièrement interrompu, en cas de crues du Rhône, durant 4 à 5 jours.
Le lien avec les communes avoisinantes se faisait par voie de bacs à traille, le bac du Dragonet, le bac de Bernardie et le bac de l'Oiselet. L'usage des deux premiers est arrêté après la Première Guerre mondiale. Le dernier était régulièrement interrompu, en cas de crues du Rhône, durant 4 à 5 jours.
Après un permis de construire déposé le 25 janvier 1925, la construction u pont débute en 1925 pour se finir en juillet 1926. L'ingénieur Backes, de Lyon, et le maçon Bourrely, de Montfavet, participent au projet. Il s'agit d'un pont comportant une passerelle semi rigide, suspendue, d'une seule travée de 157 mètres. La voie, de 2,30 mètres de large, est bordée de deux trottoirs de 50 centimètres.
Le 28 novembre 1922, les habitants de l'île écrivent au ministère de l'agriculture, afin de les autoriser à créer une association de syndicat libre pour la construction d'un pont, pour franchir le bras des Arméniens. Le projet aboutit en 1923. Ouvert à la circulation en août 1926, son entretien est géré par l'association qui a suivi sa création, jusqu'en 1950, il n'est plus utilisé depuis 1975
Ouvert à la circulation en août 1926, son entretien est géré par l'association qui a suivi sa création, jusqu'en 1950, il n'est plus utilisé depuis 1975
Je dois l'avouer ici , je n'ai fait se déplacement jusqu'à ce pont juste pour réaliser quelques photos, j'aime ces témoignages du passé qui sont en passe de renaitre, bien qu'ici il semble que cela coince un peu.
Souhaitons un avenir proche meilleurs à cette ouvrage d'art dont la structure semble encore bien costaud, ouvrage qui devrait faire des heureux parmi les habitués de la Viarhôna, cycliste et piétons.
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Restauration du pont des Arméniers à Sorgues
La commune de Sorgues et le Département ont souhaité unir leurs efforts pour permettre la restauration de cet ouvrage au travers d'une convention de co-maîtrise d'ouvrage par laquelle le Départ...